La réussite d’un projet dépend en grande partie de la manière dont la maîtrise d’ouvrage exprime ses besoins auprès d’une maîtrise d’œuvre (MOE). Pour cela, il peut être amené à recourir à une assistance à maîtrise d’ouvrage. Les entreprises évoluant dans le secteur informatique font souvent appel à ce type de profil mais d’autres secteurs peuvent faire appel à un AMOA comme celui du BTP dont le métier est originaire.
L’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMOA) désigne l’accompagnement d’un responsable métier dans la mise en place et la réalisation d’un projet informatique jusqu’à l’exploitation du produit (logiciel) qui en découle. Il intervient dans la phase d’étude, d’élaboration, de livraison du produit fini et même après la phase de livraison (recette). Vous êtes un responsable métier dans une entreprise (comptabilité, ressources humaines, etc.) et vous souhaitez mettre sur pied un projet informatique pour votre entreprise ? Vous pouvez recourir au service d’un consultant en AMOA.
Dans le secteur informatique, le consultant AMOA assure le lien entre tous les acteurs concernés par le projet, à savoir : les architectes, les consultants informatiques qui travaillent sur le projet ainsi que les équipes de réalisation. Il est le garant de la bonne traduction du besoin exprimé par le métier. Grâce à ses compétences souvent doubles (techniques et fonctionnelles), il peut tenir le rôle d’un chef de projet. En effet, il dispose d’une connaissance solide sur les méthodologies et les contraintes d’un projet informatique. En somme, c’est un professionnel polyvalent.
De plus en plus souvent, les entreprises organisent leurs projets informatiques selon une méthode Agile, telle que Scrum. Ces méthodes mettent avant le concept d’itérations rapides et successives afin de permettre de dégager le maximum de valeur des développements. Dans ces entreprises, les AMOA prennent souvent le rôle de Product Owner. Le rôle du Product Owner est proche de celui d’AMOA mais le Product Owner doit prendre en compte les itérations de son équipe, également appelées « sprints » grâce à la gestion d’un « backlog » qui contient la liste des sujets à développer, par ordre de priorité.